Les thérapies

Premier entretien
Lors de cette première rencontre qui constitue un temps d’échange destiné à faire connaissance, je vais évaluer, vos difficultés et votre demande. Puis, dans un deuxième temps, nous définirons ensemble les différentes modalités d’aide possibles en fonction des outils dont je dispose, de vos besoins, et de votre disponibilité.
Ce premier entretien est essentiel car il permet de faire connaissance et de cerner la demande, comprendre ce qui motive votre démarche. Lorsque les choses sont un peu éclaircies, nous pouvons convenir ensemble d’un cadre de travail (rythme, horaire, tarif…).
Le choix d’un thérapeute est un choix humain, le ressenti et la confiance vont jouer un rôle important dans le travail qui suivra et l’aboutissement de celui-ci. Il est parfois préférable de se laisser deux ou trois entretiens avant de se décider..

Adultes
Thérapie de soutien
Les entretiens thérapeutiques contribuent à surmonter un bouleversement passager ou démêler une situation ponctuelle. Le psychologue vous accompagne et vous guide dans cette démarche qui peut durer quelques séances, voir quelques mois. Ce travail repose sur des entretiens approfondis en face à face.
Cette formule permet d’acquérir un nouvel éclairage sur la situation, donner du sens à la période traversée, retrouver un mieux-être et une plus grande confiance en soi.
La psychothérapie analytique
La psychothérapie psychanalytique a pour champ d’investigation le sujet dans son ensemble, son histoire singulière. C’est une rencontre unique avec soi-même, un soi qu’on croit connaître et qu’on découvre plus complexe qu’on ne le pensait. Les mouvements inconscients sont au premier plan, dans un va-et-vient permanent entre présent et passé.
Au cours de la séance, il s’agit pour le patient d’exprimer tout ce qui lui vient à l’esprit, laissant les idées s’enchaîner sans logique apparente. Ce faisant, le patient retrace le cheminement de ses propres pensées et transmet à son thérapeute le fil associatif, au plus près de son fonctionnement spontané avec ses ruptures et ses « coq-à-l’ane » si typiques de la pensée humaine, et qui en disent beaucoup plus sur nous-même que nous ne sommes enclins à le croire. Comprendre l’enchaînement des pensées, à quoi nous relie tel ou tel élément, si minime soit-il, peut en apprendre long sur soi, ses blocages, ses points de focalisation.
Se laisser aller à une libre association des pensées est un exercice auquel on se livre –avec étonnement dans les premier temps- puis avec plus de facilité. Cela permet de faire surgir d’autres idées, d’autres images, d’autres émotions, d’autres souvenirs. Ainsi le patient parvient-il à remonter à des périodes plus enfouies de son histoire. Il est aussi invité à prêter attention à ses rêves, ses lapsus, ses actes manqués, ses répétitions, qui sont d’une grande richesse dans le processus associatif.
De son côté le thérapeute déploie une écoute analytique et intervient pour aider le sujet à repérer ce qui lui échappe, à lui faire entendre un autre sens contenu dans ses paroles et moins directement perceptible.
C’est aussi et surtout dans la relation entre le patient et le thérapeute, dans ce qu’y s’y rejoue, dans les différents rôles que le sujet attribue à ce dernier, qu’un réaménagement pourra advenir et permettre que le patient se dégage des répétitions involontaires, de ce qui l’entrave et l’empêche de cheminer dans la vie.
Une personnalité se construit pendant de longues années. Opérer une véritable transformation n’est pas l’affaire de quelques séances. Dans ce cas, le processus psychothérapeutique s’inscrit dans le temps et demande
- Un engagement avec soi-même pour mener à bien ce travail
- Un ou plusieurs rendez-vous hebdomadaires à horaires fixes
- Une présence régulière et assidue

Adolescents
L’adolescence et une période complexe, un moment de tumulte intérieur, qui fait l’objet d’émotions intenses. Que la demande soit celle de l’adolescent ou celle du parent démuni face à son enfant qu’il ne reconnaît plus et avec lequel il se heurte, le travail alternera des séances avec l’adolescent et des rencontres avec les parents (auxquelles l’adolescent sera grandement incité à participer).
Le plus fréquemment, c’est une thérapie de soutien qui sera proposée, la demande étant souvent de résoudre une situation ponctuelle de mal-être.
En effet, l’adolescence est l’occasion de mouvements intenses, source parfois de tension dans les relations familiales ou amicales et qui peut prendre le sujet de court. Comprendre ce qui se passe en lui, apprendre à se reconnaître dans un corps nouveau, avec des préoccupations inconnues, et des perspectives de choix qui peuvent l’inquiéter… accepter un mode de relation différent, tant avec les parents qu’avec ses amis….sont autant de tâches parfois difficiles à surmonter en cette période. Des entretiens de soutien sont toujours féconds et permettent souvent d’apporter rapidement un soulagement des deux parties.

Consultations parents-enfant
Colères, comportement difficile, inhibition, difficultés scolaires, angoisses, troubles du sommeil, épisodes d’énurésie (le fameux « pipi au lit »)… la variété des motifs de consultation est infini. Le parent est lui-même affecté de la souffrance qu’il perçoit confusément chez son enfant.
Pourquoi se comporte-t’il ainsi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour ne pas réussir ? Comment se fait-il que les autres enfants ne présentent pas les mêmes difficultés ? Au fil des semaines et des mois, la culpabilité s’est installée, figeant les uns et les autres dans une opposition aussi contraignante que douloureuse.
Le parent se retrouve toujours démuni face à ce qu’il a trop souvent tendance à considérer comme un échec du processus éducatif. Les consultations parents-enfant, qui se centrent sur la relation entre les premiers et le second, visent à comprendre quel est le grain de sable qui est venu bloquer le mécanisme d’un développement harmonieux. Par ses symptômes, l’enfant s’adresse en premier lieu à ses parents, le regard extérieur du psychologue vise à faire évoluer la relation afin que l’enfant n’ait plus besoin d’avoir recours à son symptôme pour transmettre son désarroi.

Guidance parentale
Quand on se sent dépassé, débordé par les attitudes de son enfant, que l’entourage familial ne peut vous aider, que l’école n’accepte pas la manière d’être de l’enfant ou semble vous reprocher la façon dont vous l’avez éduqué, quelques consultations espacées peuvent permettre d’y voir plus clair et comprendre le malentendu qui s’est progressivement installé entre la famille et la société. Avoir recours à un professionnel peut alors apporter un grand soulagement.
La guidance parentale prend le plus souvent la forme de consultations assez espacées (toutes les trois semaines), elle est un excellent moyen de réassurance pour des parents qui se sentent peu sûrs d’eux.

Couple
Le mal-être de l’un est parfois révélateur d’un problème de couple; la démarche de consultation commune permet de réfléchir au lien de couple, aux attentes respectives et aux frustrations de chacun. Ces consultations visent à rétablir la possibilité d’échange dans le couple, la possibilité de se parler et de s’écouter ou de se comprendre; elles ne s’adressent pas à l’un des deux en particulier. Cette démarche n’est pas exclusive d’un travail thérapeutique individuel, mais celui-ci devra obligatoirement se faire dans un autre cadre et avec un autre thérapeute.